
Patrick MANGEANT né à LISIEUX le 11/08/1948 - Cadre hospitalier à la retraite (laboratoires et enseignant à l'Institut de Formation des Infirmier(e)s = IFSI) - marié - père et grand père - Diacre du Diocèse de BAYEUX-LISIEUX
Passionné de poésie depuis mon enfance. Fan de LAMARTINE - HUGO - ARAGON - RENAUD - Jean FERRAT ...
Auteur de :
- « Amédine, les trésors d’une vie » -Authentique hommage aux personnes âgées placées en institution, notamment en l’ancien hospice de LISIEUX, aux bénévoles et aux personnels paru aux éditions des Béatitudes – 2013 - 14 euros
- « Les fruits de la PASSION » - méditation littéraire préfacée par Mgr BOULANGER sur le récit de la PASSION selon JEAN paru chez Médiaspaul en 2016 - 17 euros
( ces ouvrages sont peut-être épuisés ! Ils sont disponibles avec possibilité de dédicace sur commande par mail à mon domicile - frais de port inclus)

Patrick propose ses poésies:
- L'inhumanité de l'homme
- Tous les deux
- Inquiétude et saisons
- Ah ce virus!
- Plaidoyer pour une vertu
Patrick propose ses ouvrages:
- Fruits de la passion
- Amédine
Chères saisons en Pays d'Auge...
Une larme de sève,
un bourgeon qui s'entrouvre,
un Hiver qui s'achève
qu'un doux Printemps recouvre...
Les pommiers s'ornementent
d'un rose et blanc manteau.
La Nature est amante
des verdoyants côteaux...
A l'abri des remises
sèchent coiffes et jupons,
longs foulards et chemises
et langes du poupon !
Le vent sèche les bauges
l'Automne ouvre les bondes,
présent d'un Pays d'Auge
où la Nature abonde..
Patrick MANGEANT
Lisieux – Sept 2012
Mots enchantés, mots enchanteurs…
La Nature a ses fantaisies
où se mêlent bonheurs et maux…
De même pour la poésie,
musicienne jouant nos mots,
ces mots qui reflètent nos peines
ou qui chantent nos émotions,
détestant langueurs et rengaines
mais recherchant la séduction !
Les rimes sont une musique
où les vers suivent une portée
défiant les lois de la physique
afin de mieux être emportés
vers le beau pays de nos Muses
qui se jouent de tous nos tourments,
pourvu que le lecteur s’amuse
et passe un délicieux moment…
Patrick MANGEANT
- Lisieux Avril - 2015
Tous les deux, déployez vos ailes,
soyez des témoins du bonheur
dans ce monde où la bagatelle
se répand telle une rumeur
qui déploie sa toile maudite
en dévorant sournoisement
tous ceux dont les rêves créditent
leurs jours de vils agissements.
Soyez heureux, chantez, vivez
et qu’à l’œuvre de création
où Dieu vous appelle, apportez
votre vraie participation !
Que votre émouvant témoignage
fleurisse nos méditations :
en faisant l’homme à son image,
Dieu acheva la création
en lui confiant une compagne
pour l’aider au labeur des champs.
C’est celle qu’il appela femme
et qui porterait ses enfants.
Allez donc au milieu du monde
proclamant tout au long des jours
dans une joie simple et profonde
les beaux sonnets de votre Amour.
Dans quelques jours, en nous quittant,
vous rangerez dans vos mémoires
ces doux et merveilleux instants
qui de vous deux ont fait l’histoire,
vous souvenant qu’à votre époque
il fut un jour privilégié
où par votre « OUI» réciproque
vous êtes devenus mariés…
Inquiétudes et saisons.
Voici venu le temps de la chute des feuilles
et des derniers sursauts des parterres d’Été,
les labours ont sorti leur parure de deuil
et dans beaucoup d’endroits règne l’humidité.
C’est le temps des projets, c’est le temps des bilans
et parfois les esprits plongent dans l’inquiétude :
cette année on aura connu bon an mal an
des résultats moyens chargés de lassitude.
Nos braves paysans malmenés nous alertent
tant ils sont accablés par des normes étouffantes
tant ils sont écrasés par de trop lourdes pertes
saurons-nous écouter leurs plaintes émouvantes ?
Dans nos cités aussi naissent des inquiétudes
chaque jour plus brutales ou du moins plus nombreuses
ne laissant plus de place à quelque mansuétude
tant règne avec effroi la violence furieuse.
Hommes de notre temps, qu’avez-vous dans la tête,
ne savez-vous donc plus maîtriser vos instincts,
avez-vous oublié comment faire la fête
sans pour autant sombrer dans de trop lourds festins ?
Alors c’est maintenant qu’il faut se ressaisir
afin de retrouver la douceur de l’Automne,
parcourons nos chemins prometteurs d’avenir
fuyons les coups de mou trop souvent monotones.
Des bourgeons de Printemps naîtront de jeunes feuilles
et nous redresserons nos parterres d’Été
sous les regards furtifs de jeunes écureuils
ravis de voir l’Hiver à nouveau nous quitter.
L’inhumanité de l’Homme.
Je ne sais pas, je ne sais plus,
tout semble s’écrouler partout,
je ne sais pas, je ne sais plus
chaque jour tout me semble fou.
Notre monde semble perdu
au milieu des atrocités
qui font que nous sommes éperdus
devant tant de méchanceté.
C’est tout le temps la même chose
et partout la même rengaine
s’installe en nous et puis s’impose
au son des armes qu’on dégaine.
Ce sont partout des corps brisés,
du sang noirci dans les décombres,
des engagements méprisés
où la misère épouse l’ombre.
Depuis la naissance du monde
des socs on a fait des épées
qui dans le sol ouvre des tombes
fruits du larcin de Prométhée.
Alors on implore le Ciel
de chasser le monstre du mal
on lui demande un arc-en-ciel
pour briser ce cycle infernal.
C’est alors qu’au milieu des nues
nous fut envoyé ce message
qui sans aucune retenue
nous invite à être plus sages
« Frères humains que faites-vous
à vous entre-tuer constamment ?
Regardez donc autour de vous
et voyez si tous ces tourments
touchent aussi le monde animal ?
Considérez un seul instant
que même en connaissant le mal
il fuirait vos entêtements.
Comment peut-on être aussi nul
et ne pas savoir raisonner,
trop enfermés dans vos calculs
vraiment vous vous emprisonnez.
Regardez au cœur des troupeaux
l’attention des mères aux petits
y voyez-vous quelque bourreau
mettant la mort en appétit ?
Voyez comment ils vont ensemble
des très très jeunes aux plus âgés,
voyez comment ils se rassemblent
au moindre signe d’un danger.
Alors que fais-tu frère humain ?
Ton attitude me désarme !
Peut-on espérer que demain
tu laisseras tomber les armes ? »
Je ne sais pas, je ne sais plus,
tout semble s’écrouler partout
et ce qui m’a surtout déplu
c’est que c’est l’Homme le plus fou…