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PascalN est né au Havre en Mai 1965, dans une famille ouvrière et vit aujourd’hui dans le bocage ornais.

Auteur en situation de handicap et hypersensible, il découvre très jeune une fascination pour les mots en se réfugiant dans un vieux dictionnaire.

Après une carrière en tant que dessinateur industriel, il se tourne vers l’écriture comme une véritable thérapie personnelle. Puisant dans son vécu et sa sensibilité pour composer des textes, pensées et poésies, qui expriment ses émotions et son regard sur le monde.

Avec une plume sincère et humble, PascalN partage ces fragments de vie et de réflexion, espérant toucher et inspirer ceux qui croisent ses mots, et souhaitent explorer son chemin.

Réveil d’une terre épuisée …

 

 

Elle les a nourris, elle les a portés
Mais en retour, ils l'ont fait saigner.
Maintenant, elle gronde, elle n'a plus de pitié
Dans son courroux, elle se met à frapper.

La Terre s'éveille, le souffle lourd de rage
Les eaux montent, furieuses, comme un cri
Les rivières débordent, emportent les rivages
Appel désespéré que l'homme ne saisit.

D'incendies ardents, les forêts s'embrasent
Les flammes dansent, dévorent sans extase
Par la voix du feu, témoin silencieux
La terre se révolte, elle crie jusqu'aux cieux.

Les vents hurlent, les tempêtes déchaînées
Rendent fou le ciel, déchirent les vallées
La terre souffre, son cœur pleure
Mais l'homme sourd persiste dans ses leurres.

Les montagnes tremblent, les sols se déchirent
Sous les pas de ceux qui ne veulent plus s'unir
Ils exploitent, ils pillent, jusqu'à l'ultime souffle
Ignorant que la terre, peu à peu, les étouffe.

Des ouragans violents balayent les cités, 
Des raz-de-marée engloutissent les fiertés, 
La Terre s'élève, pour l'ultime combat, 
Montre à l'homme ce qu'il ne voit pas.

L'orgueil grand, refuse d'entendre
Que la fin approche, que tout va se rendre
La Terre est épuisée, elle n'a plus de force
Mais l'homme, insouciant, poursuit sa course.

Un jour viendra, où il ne restera rien
Qu'une terre en cendres, un avenir incertain
Dans cette révolte non écoutée, il sera trop tard
L'homme aveuglé aura construit son fatal départ.

 

 

 

 

PascalN©

« De pensées en bavardages »

Au miroir de ce cours d’eau …

 

 

Posé là, auprès de ce cours d’eau limpide

Le cœur chargé de pierres, l'esprit dans le vide

Sous les ombrages des feuillages clairsemés

Sa voix me murmure des secrets oubliés

 

Il bondit, joueur, sur les rochers abrupts

M'entraîne dans son sillage ininterrompu

Ses tourbillons dansent en mille éclats

Étoiles éphémères dans un ballet sans pas

 

Sous le ciel pâle, il s’épanche et s’élance

Emportant dans sa course l’écho des silences

Dans les vallons profonds, il se fait miroir

Réfléchissant le ciel en un instant d'espoir

 

Quand enfin il atteindra la mer, solitaire

comme l'on s'efface dans une ultime prière

Limpide et tourbillonnant, nous aurons vécus

Seule restera la trace de nos cœurs disparus.

Si tu étais …

 

 

Dans une autre vie

Un autre ici, un autre ailleurs

 

Je serais papillon

Si tu étais fleur

 

Libre et sauvage

Un joli bouton d'or

 

Dans ma course effrénée

Sur ton cœur je trouverais le repos

 

D'une douce brise, tous deux bercés

Mes battements d'ailes pourraient cesser

 

Quelques semaines, d'une vie de papillon

Telle est la destinée, peu m'importe au fond

 

Je n'aurais que faire de cet éphémère

Prix à payer pour échapper aux enfers

 

Autour de toi, je saurais virevolter

Ainsi envoûtée, tu n'aurais qu'à rêver

 

Peu importe le temps, la durée

Seul ce moment resterait graver

 

Je serais papillon

Si tu étais fleur

 

Que cette douce illusion

Pour l'éternité, anime nos cœurs.

Carnet de vol …

 

 

Enfant des bords de mer, je suis né

À travers les nuages, les plumes des goélands, je voyais virevolter

 

En état de veille, au cœur de la nuit

je vagabonde sur ces rivages, qui me hantent avec envie

 

Homme de la terre, Je peine à me déguiser

À travers les images, ma plume de poète je laisse voyager

 

Itinéraire rêvé, retour à mon Havre de paix

Dans mon carnet de vol, la boussole s'affole

Sur l'instant ma nostalgie s'étiole.

Les vieilles maisons …

 

 

Elles s’élèvent en poèmes de bois et de pierres

Leurs murs, craquelés par les ans, s’habillent de mousses

et de lierre

Les volets fatigués s'offrent à la caresse du vent

Elles respirent doucement, au rythme du temps

 

Les pierres semblent porter l’empreinte d’une main disparue

Chaque plancher, sous mes pas, murmure les secrets vécus

Leur toit penché s'incline vers la terre, défiant pluie et éclairs

Des ombres qui dansent dans leurs recoins m’enlacent avec bienveillance, précieux témoins

 

L’odeur du bois patiné par les années flotte dans l’air,

Comme une mélodie oubliée qu’on redécouvre avec tendresse, au souvenir d'hier

Les portes grinçantes et capricieuses, s’ouvrent sur des soupirs du passé

Et les fenêtres, parfois ternies, des lueurs d’autrefois, laissent filtrer

 

Ces vielles maisons ne sont pas que des abris

Elles sont la mémoire des âmes et des vies

Gardiennes de mystères, confidentes du temps.

Sous leur toit, entouré par le murmure des siècles, leur histoire, je ressens.

La maladie d’amour …

 

 

De mon état il n'y aucune urgence

Nul besoin d'une analyse de sens

 

De cette maladie qui m'envahit

Je ne veux surtout pas être guéri

Je n'ai besoin d'aucun secour

Ni même d'aucun vaccin

 

Porteur sain, avec elle

Je me laisse aller à regarder au loin

 

Cette maladie virale

Parfois peut faire mal

Pourtant je la ressens

Profondément vitale

 

Je la chante bien plus

Que je ne la panse

Dans les moments de crise aiguës

Je la danse

 

On appelle cela, la maladie d'amour, je crois.

Transmission …

 

 

À l'ombre du vieil olivier

Je te regarde gambader, sautiller

Insouciante innocence de l'enfance

Le cœur tout ensoleillé

 

Au crépuscule de ma vie, grâce à toi

Encore je souris

À l'aurore de la tienne, tu t'inventes des trésors

Des méchants à terrasser pour défendre ton château fort

 

Te préserver des rêves brisés

Des déconvenues bien trop vécues

De tous ces leurres de société

Sans te faire peur, comme j'aimerai

 

Te dire aussi

La vie n'est pas qu'ennuis

Devenir grand parmi les grands

C'est garder ton coeur d'enfant

 

Au crépuscule de ma vie

À l'aurore de la tienne

Dernière mission, réussir la transmission

T'ouvrir à d'autres horizons d'amours et de passions.

Le temps …

 

 

Le temps c'est de l'argent. Foutaise !

 

Le temps est bien plus précieux que l'argent,

Sa valeur est inestimable à vrai dire.

 

Ce qui est remarquable avec le temps,

C'est qu'il nous est donné chaque jour, à part égale.

À part égale, par les temps qui courent,

Cela relève presque de l'unicité.

 

Quels que soient nos origines, notre condition,

Nos croyances, l'endroit où l'on vit,

Chaque nouveau jour que l'univers créé,

On se voit offrir 24 nouvelles heures à vivre.

 

Arrêtons de gaspiller ce temps, à se dire,

" Je n'ai pas le temps de ceci, de cela..."

En réalité, il est plus juste de se dire,

" Je n'ai pas pris le temps de ceci, et de cela..."

 

Si nous n'avons pas le temps de tout faire, c'est donc que nous avons moins de temps pour ne rien faire. À chacun de voir.

 

Malgré tout, le temps gaspillé ne se rattrape jamais.

Pourtant le temps, lui nous rattrapera tôt ou tard,

A l'heure du dernier grand voyage vers d'autres mondes.

 

N'est-il pas dommage,

D'attendre que le temps imparti sur terre soit écoulé,

Pour prendre conscience que c'est le seul moment,

Où réellement, nous n'aurons plus de temps.

 

L’ennui …

 

 

Ressentir l’ennui,

 

C'est recevoir un message de soi à soi,

C'est écouter cette petite voix.

Ce petit bruit qui chahute l’esprit et vient lui dire,

Regarde, en ce moment ce que tu vis,

Ce que tu fais, ne te va pas ou ne te va plus.

 

Ennui passager, ennui installé,

Il y a assurément quelque chose à bouger.

Vie et ennui ne sont pas synonymes,

Pas plus qu’ils ne sont amis pour la vie.

 

Inutile d’insister monsieur ennui,

Si je t’écoute trop longtemps ainsi,

Tu prendras bien trop de place,

Et de temps dans ma vie.

 

Et ça vraiment, tu sais, ça m’ennuie.

Bosseur …

 

 

Bosseur devenu chômeur,

Pourtant maman, papa,

J'étais un bon petit gars,

Toujours dis oui aux professeurs.

 

Bosseur devenu chômeur,

Pour obtenir de bons diplômes,

De mon cœur, j'y ai mis du baume,

Sorti de l'école avec les honneurs.

 

Bosseur devenu chômeur,

Entré dans le monde du travail,

Pas faire de vague, respecter les mailles.

Pour progresser, j'ai même fait des heures.

 

Bosseur devenu chômeur,

Respecter les procédures, la hiérarchie,

Même quand ça tournait à l'idiotie.

Courbe le dos travailleur, écoute les cadors.

 

Bosseur devenu chômeur,

Quand les actionnaires mènent la cadence,

C'est sur nos corps, qu'ils dansent.

Faut faire plus de profits, alors sonne l'heure.

 

Bosseur devenu chômeur,

L'heure du plan social,

T'inquiète, t'auras pas mal.

Alors on s'est battu avec ferveur.

 

Bosseur devenu chômeur,

Le petit poucet contre l'ogre banquier,

Tout tenter, ils ont fini par gagner.

Pour vous la suite se passe dehors.

 

Bosseur devenu chômeur,

À soixante balais, je ne pleure pas, je déraille.

Seul contrat retrouvé, chez France travail.

Faut pas se leurrer, un vrai bonheur.

 

Bosseur devenu chômeur,

Maman, papa, un bon petit gars,

Seulement voilà, pas la bonne voie.

Faut être influenceur, contemporaine valeur.

Et puis ...

 

 

Il y a toutes ces petites choses,

Qui nous insupportent, chez l'autre.

À croire que du diable, il est l'apôtre,

Accumulées à la longue, ça explose.

 

Et puis, lorsqu'il, elle, nous quitte,

Usé par le poids des critiques,

Cet être dont seuls les défauts, on voyait,

Finit par nous manquer.

 

Aux temps amers des grands regrets,

Le cœur morose renvoie à ces petites choses.

Non celles qui insupportaient, celles que l'on aimait.

Penser pouvoir revenir en arrière, on ose.

 

Alors on se souvient, dans ce fol espoir.

Reflet différent dans le miroir,

Rien n'est tout blanc, ou tout noir,

Il suffit parfois de changer la façon de voir.

 

PascalN©

« Scènes de vie »

Les bruits du passé ...

 

 

Au cœur de la nuit,

À demi endormi,

Un étrange bruit,

Me rappelle à la vie.

 

Bruits du passé,

Pourtant bien triés,

Rangés et archivés,

Reviennent désordonnés.

 

Tel un diable à ressort,

Qui jaillit de sa boîte,

Et porte un coup au cœur,

Histoire de faire peur.

 

S'en est fini pour cette nuit,

Adieu tiédeur de la ouate,

La peau devient moite,

De ce passé qui ressurgit.

 

Alors, à quoi bon lutter,

 

Les laisser ainsi, danser,

Ils finiront par se lasser,

Et leurs cartons, regagner.

 

Au cœur de la nuit,

À demi endormi,

Un étrange bruit,

Me rappelle à la vie.

 

Bruits du passé,

Comme pour ne pas oublier,

Peines et bonheurs traversés,

Pour finalement ici, être arrivé.

 

PascalN©

« De pensées en bavardages »

Relation textuelle …

 

 

Face à ces pages vierges, le poète s’éveille dans des promesses sans pareille.

Sa plume, d’une danse sensuelle, effleure le papier,

Les mots naissent, éclats intimes, sur cette blancheur immaculée.

 

Les feuilles amantes de l’encre en efflorescence, se laissent caresser, sublime révérence.

Chaque ligne tracée est une étreinte subtile,

Le poète explore l’inspiration, une danse habile.

 

Les rimes se mêlent, échos d’une liaison ardente,

Des métaphores évoquent une passion naissante.

Un poème sensuel, éternel élixir, de sens et de désir, sur le blanc éphémère du papier, le poète et son art s’unissent en secret.

 

Telle une histoire d’amour tissée par l’encre infinie,

Dans cette danse langoureuse de l’écrit, les strophes émergent, éclats d’une passion,

Les pages pâlissent, captives de l’émotion.

 

Le poète et le papier s’entrelacent à l’infini,

Dans cet instant de poésie, trace éternelle, d’une relation textuelle.

 

PascalN©

« De pensées en bavardages »

Au miroir de ce cours d’eau …

 

 

Posé là, auprès de ce cours d’eau limpide

Le cœur chargé de pierres, l'esprit dans le vide

Sous les ombrages des feuillages clairsemés

Sa voix me murmure des secrets oubliés

 

Il bondit, joueur, sur les rochers abrupts

M'entraîne dans son sillage ininterrompu

Ses tourbillons dansent en mille éclats

Étoiles éphémères dans un ballet sans pas

 

Sous le ciel pâle, il s’épanche et s’élance

Emportant dans sa course l’écho des silences

Dans les vallons profonds, il se fait miroir

Réfléchissant le ciel en un instant d'espoir

 

Quand enfin il atteindra la mer, solitaire

comme l'on s'efface dans une ultime prière

Limpide et tourbillonnant, nous aurons vécus

Seule restera la trace de nos cœurs disparus.

Carnet de vol …

 

 

Enfant des bords de mer, je suis né

À travers les nuages, les plumes des goélands, je voyais virevolter

 

En état de veille, au cœur de la nuit

je vagabonde sur ces rivages, qui me hantent avec envie

 

Homme de la terre, Je peine à me déguiser

À travers les images, ma plume de poète je laisse voyager

 

Itinéraire rêvé, retour à mon Havre de paix

Dans mon carnet de vol, la boussole s'affole

Sur l'instant ma nostalgie s'étiole.

La maladie d’amour …

Transmission …

À l'ombre du vieil olivier

Je te regarde gambader, sautiller

Insouciante innocence de l'enfance

Le cœur tout ensoleillé

 

Au crépuscule de ma vie, grâce à toi

Encore je souris

À l'aurore de la tienne, tu t'inventes des trésors

Des méchants à terrasser pour défendre ton château fort

 

Te préserver des rêves brisés

Des déconvenues bien trop vécues

De tous ces leurres de société

Sans te faire peur, comme j'aimerai

 

Te dire aussi

La vie n'est pas qu'ennuis

Devenir grand parmi les grands

C'est garder ton coeur d'enfant

 

Au crépuscule de ma vie

À l'aurore de la tienne

Dernière mission, réussir la transmission

T'ouvrir à d'autres horizons d'amours et de passions.

 

 

De mon état il n'y aucune urgence

Nul besoin d'une analyse de sens

 

De cette maladie qui m'envahit

Je ne veux surtout pas être guéri

Je n'ai besoin d'aucun secour

Ni même d'aucun vaccin

 

Porteur sain, avec elle

Je me laisse aller à regarder au loin

 

Cette maladie virale

Parfois peut faire mal

Pourtant je la ressens

Profondément vitale

 

Je la chante bien plus

Que je ne la panse

Dans les moments de crise aiguës

Je la danse

 

On appelle cela, la maladie d'amour, je crois.

Injonctions…

 

 

J’étouffe, j’en ai marre 

De toutes ces injonctions, 

Des vendeurs de cauchemars

Qui nous prennent pour des jambons. 

 

De la terre sur nous repose la destinée, 

Plus envie de les écouter. 

Ce n’est pas que j’en ai rien à cirer, mais

J’aimerais qu’on parle des vrais sujets. 

 

Commencez par arrêter vos guerres, 

Avant de nous parler de gaz à effet de serre. 

Abandonnez tous vos jets privés, 

À chaque trajet, vous polluez. 

 

Arrêtez le commerce démesuré

Du à peine acheté, déjà dépassé. 

Repensez le tout goudron, le tout béton

Qui pousse plus vite que les champignons. 

Croyez-vous qu’on vous ait attendu

Pour éteindre toutes les lumières ? 

Ça date du temps de nos grand-mères. 

 

Et puis, comme je ne suis qu’un idiot, 

Même sans besoin, je laisse couler l’eau. 

C’est vrai qu’à la fin du mois

Avec les factures, je saute de joie. 

 

Justement, qui parle factures, parle fric. 

Bonjour lubie des voitures électriques. 

Avec nos salaires de crève-la-faim

Bien sûr qu’on en a tous les moyens. 

 

Continuez d’assécher les portemonnaies 

Ainsi, la planète sera peut-être sauvée. 

Loin de moi l’idée d’être climatosceptique 

Mais j’ose et j’accuse vos politiques du fric. 

 

J’étouffe, j’en ai marre 

De toutes vos injonctions. 

Vous, vendeurs de cauchemars 

Qui nous prenez pour des jambons.

 

Pour finir, je ne cherche pas à faire le malin. 

Je ne rêve pas, je sais que ce texte n’est rien. 

Qu’il peut même paraître saoulant. 

Au moins, ai-je vidé un peu mon sac en l’écrivant.

La magie de l’Ordinaire…

 

 

Un rayon de soleil glisse sur la fenêtre,

Fait danser la poussière d’un ballet éphémère.

Un chat s’étire lentement sur le bord d’un fauteuil,

Le monde respire, et d’un sourire accueil.

 

Le rire d’un enfant éclate dans la rue,

Comme une vague douce qui brise l’inconnu.

Une main qui effleure une autre sans y penser,

Un regard échangé, un instant suspendu.

 

L’odeur du pain chaud au détour d’une place,

Le frisson du vent sur une joue qui passe.

Le tic-tac régulier d’une horloge oubliée,

Le battement secret du temps apprivoisé.

 

Ce sont mille éclats que l’on ne voit plus,

Des miracles cachés dans le tissu du vécu.

Mais si l’on s’arrête, si l’on tend la main,

On cueille la magie, au creux du quotidien.

Chacun le sien …

 

 

Parfois j'entends,

 

Ah oui, mais toi avec tes écritures,

Tu es dans ton monde sans flétrissure.

 

Alors je souris, et humblement,

J'ouvre mon cœur en grand.

 

Certes, dans mon monde, j'y suis,

Et j'y suis bien, j’accueille la vie.

 

Le vôtre vous semble si dur,

Même de loin, je le vois bien.

 

Avec bienveillance, je vous invite,

Volontiers, à découvrir le mien.

 

N'ayez crainte, je ne vous oblige à rien,

Chacun est libre d'imaginer le sien.

 

Qui sait, peut-être aurez-vous juste,

Envie d'y rester, et de nouveau rêver.

Et ouais, soixante balais…

 

Je me revois encore.

À dix ans, j'étais Zorro, Robin des bois, Tarzan

Un vrai héros, je chassais les méchants.

 

À vingt ans, j'étais le King Elvis

James Dean et la fureur de vivre

Marlon Brando et l'équipée sauvage

Je découvrais la vie, et tous ces vices.

 

À trente ans, rangé des voitures

Devenu père d'un petit cœur tout pur

De ma fille j'étais si fier.

 

À quarante ans, toujours marié

Petite vie paisible, train-train bien réglé :

La vie s’écoulait, bien trop tranquille.

 

À cinquante ans, j'ai fini par m'ennuyer

Mariage usé, divorce réussi, restons amis.

Dans l'errance d'amours déchus, d'amitiés trahies

Je me suis perdu.

 

À soixante ans aujourd'hui, plus posé

L'âge de la sagesse a dû sonner

Ma muse, j'ai rencontré.

 

Regard circonspect sur le monde

J'écris des textes, des poésies,

Reflets de mes pensées qui vagabondent.

 

Petit coup d'œil dans le rétroviseur

Le chemin fut long, nos âmes trouvées enfin.

Merci mon cœur, jusque-là d'avoir tenu bon.

 

Qui sait combien d'années se rajouteront ?

Assez j'espère, pour ce dernier espoir de bonheur.

Pourvu qu'il tienne jusqu'à la fin.

Leader ...

 

 

Il était de ceux-là,

Ceux que l'on nomme leader.

Non pas de cette sorte d'aboyeur,

Être rassembleur, était sa loi.

 

Humaniste dans tout son corps,

L'humain passait avant l'argent.

Intransigible valeur dans son cœur,

C'est ce que chez lui, on aimait tant.

 

Telle était la couleur de la bannière,

Sous laquelle, nombres se retrouvaient.

Tant son esprit clairvoyant, ils aimaient,

Aux antipodes de celle des actionnaires.

 

C'est là, la qualité de tout bon leader,

Rassembler autour de vraies valeurs,

Ouvrir le chemin, qui peut être emprunté,

Pour que chacun puisse s'y retrouver.

 

Mais est venu le temps, où tout s'est joué.

Celui d'affronter les Bourso-mercenaires,

Dans leur insatiable avidité exacerbée.

Lutte du pot de terre, contre le pot de fer.

 

Leur arme préférée, le plan social,

Des têtes devaient tomber.

Celle du leader, pour commencer,

En exemple, pour eux c'était vital.

 

Lutte du pot de terre, contre le pot de fer.

Nombres ont fui la belle bannière,

Aveuglés par leurs intérêts, ce fut l'enfer.

Tout leader seul, ne peut rien faire.

 

Trahi, abandonné et même conspué,

Celui que tous voulaient hier, pour leader,

Avait compris que, se retirer, il était l'heure.

Les têtes avaient cédé à l'ogre boursier.

 

Sans bruit, la mort dans l'âme, il est parti.

Pour stopper l'hégémonie, ça n'a pas suffi.

Nombre d'entre eux, ont été licenciés,

Au bruit des regrets, de ne pas l'avoir écouté.

 

 

Il était de ceux-là,

Ceux que l'on nomme leader.

Et ces valeurs humanistes au cœur,

Vibrent aujourd’hui dans ses écrits multicolores.

Notre magie intérieure…

 

 

On est souvent confronté à ces sentiments de stress, d'insécurité, d'absence de direction et de manque de confiance en soi.

On est si souvent occupé par les exigences de la vie quotidienne, qu'on ne prend pas le temps de se connecter à notre magie intérieure.

 

Pourtant, notre essence profonde est ce qui nous guide vers une vie plus épanouissante.

C'est cette partie de soi qui a les réponses à nos questions, qui sait ce qui est bon pour soi, et qui peut nous aider à trouver notre chemin.

 

Pour retrouver cette magie intérieure, il est important de s'arrêter un instant, pour se recentrer.

Apprendre à écouter son intériorité et se mettre à l'écoute de nos émotions.

On peut commencer par apprendre à méditer, faire de l'exercice ou simplement te détendre dans la nature.

 

On peut également exprimer nos émotions et nos pensées, en écrivant dans un journal où en parlant avec un ami de confiance.

 

En prenant le temps de se connecter à sa magie intérieure, on trouvera la force et la clarté d'esprit pour prendre nos propres décisions, trouver sa direction et retrouver la confiance en soi.

 

Nous avons tous cette magie en nous.

Il suffit de lui laisser le temps et l’espace pour qu’elle puisse s’exprimer.

Le mendiant et le joli petit caillou…

 

 

Un mendiant n’ayant pour tout bien que la misère qui l’accablait croisa un vieil homme.

Pour toute aumône, celui-ci lui donna un joli petit caillou.

Dépité, le mendiant s’en saisit et se rendit au marché du village pour tenter de le monnayer.

 

À la vue du joli petit caillou, un marchand lui offrit, en échange, deux pièces d’or.

Fou de joie, le mendiant accepta et, sans perdre un instant, courut retrouver le vieil homme pour lui montrer sa fortune et le remercier.

loin, un marchand intrigué par la scène, fit venir le mendiant jusqu’à lui.

Et lui demanda ce qu’il voulait troquer.

Le mendiant, beaucoup moins sûr de lui, montra le joli petit caillou.

Un petit sourire au coin de la bouche et une belle étincelle dans son œil avisé, le marchand offrit de suite deux cents pièces d’or au mendiant, pour son joli petit caillou.

Le mendiant incrédule, ne demanda pas son reste et accepta.

 

Les choses que l’univers nous apporte,

N’ont de valeurs qu’en fonction de ce que l’on en fait.

À l’instant où on les utilise, suivant l’endroit où on se trouve.

Il en est de même pour le sens que l’on accorde à sa vie.

 

Le vieil homme sourit et lui redonna le même joli petit caillou.

Le mendiant à son tour sourit au vieil homme et sans hésiter, mit le joli petit caillou dans sa poche.

Sûr de sa fortune cette fois-ci, il se rendit au marché du village voisin, qu’il savait bien plus huppé.

 

Bien lui en prit malgré tout…

Arrivé sur place, il proposa son joli petit caillou

Au premier marchand qu’il rencontra.

Celui-ci lui rit au nez et sans ménagement, le chassa de son étal.

 

Un peu plus

Locataires éphémères…

 

 

Est-ce qu’un jour enfin,

Les hommes annonceront aux hommes :

« Tout va bien dans le monde, ce matin ! »

Est-ce juste une utopie de l’espérer ainsi ?

Est-ce mon esprit qui se joue de moi

Dans ce rêve illusoire ?

 

Face à ce spectacle permanent et affligeant,

D’un monde en totale perdition,

Rongé et détruit par l’avidité démesurée des uns

Et des autres, vis-à-vis de l’autre justement.

L’avidité, mère de tous les maux qui

Telle une gangrène progresse inexorablement.

 

Selon Albert Einstein,

« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ».

Souhaiter mettre fin, ou du moins commencer

Réellement à freiner :

 

Le changement climatique, les conflits armés et économiques,

Tous ces fléaux qui ravagent notre planète.

À la pauvreté, au racisme, au sexisme, à l’homophobie,

À toutes ces aberrations créées et perpétuées par l’être humain contre l’être humain.

 

À coup de textes de loi, pour tout et n’importe quoi

Au nom d’un idéal, d’une suprématie territoriale, d’une nation, d’un pays, d’un état supposé de droit.

Ou comble de l’horreur, à coups de missiles dévastateurs.

 

Sans profondément reconsidérer les liens qui nous unissent

À la terre mère est une pure hérésie.

 

Ainsi ne serait-il pas grand temps de ne pas négliger que

Nous ne sommes que, locataires éphémères de cette terre.

Qui n’appartient à personne, sinon à elle-même.

Et qu’elle seule possède le pouvoir de fixer ses propres règles,

Selon son bon vouloir.

Conflit …

 

 

L'esprit et le cœur en conflit,

L'un dit non, là où l'autre veut dire oui.

Mon esprit solide, mon cœur hypersensible,

Me plongent dans un mal-être pénible.

 

L'esprit en mode protection,

Donne la leçon, fais attention.

Tu vas te faire avoir, dire non, tu dois savoir,

Dire non, est ton pouvoir.

 

Le cœur sait que L'esprit a peut-être raison.

Mais dit toujours oui, par horreur du non.

Passer pour un sans cœur, peur de blesser,

Effrayé à l'idée d'être pour cela mal-aimé.

 

Mais l'esprit lui, a appris.

Que ceux qui aiment, tant que c'est oui,

Indéniablement, n'aiment pas sincèrement.

Pour eux, entendre non est méprisant.

 

Alors, mon cœur doit comprendre,

Que dire non à l'autre, c'est me dire oui à moi.

Entre esprit et cœur, existent tant de méandres.

Au conflit prévaut ce juste équilibre, bien difficile à trouver, parfois.

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