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Sylvie Lelouey-Jung vous propose:

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Sylvie Lelouey Jung

 

est née Lexovienne en 1959 d’une maman instit et d’un papa comptable. Toujours intéressée, dès son plus jeune âge, à écouter et lire de la poésie (la musique des rimes).

Sylvie écrit ses premières poésies vers 7-8 ans illustrées sur la nature.

A l’adolescence, ce sont des textes plus sentimentaux et personnels, secrets aussi, souvent écrits en cachette.

Puis ce fut un temps long de lecture, avant que ne revienne l’envie d’écrire de nouveau vers la trentaine, toujours en rimes (le côté chantant). L’émotion prend alors le dessus, sur des personnes et toujours la nature.

 

‘’Puis la cécité… m’a ouvert les yeux’’ ? Sylvie voit les choses autrement, les lieux et les personnes prennent plus d’importance, la colère aussi. ‘’Je continue toujours à écrire avec ma mémoire et les mains des autres.

MENESTRELLE

 

Chers damoiseaux et damoiselles,

Gentes dames, preux chevaliers,

Oyez céans cette nouvelle :

J'exerce un bien joli métier !

 

En effet je suis ménestrelle,

Mais pour ce mot moyenâgeux,

J'ajoute consonne et voyelle,

Je l'écris donc : e, deux 1, e.

 

Je compose des airs, des rimes,

Complaintes, ballades, poèmes,

Je joue du luth, je fais du mime.

Et je chante pour ceux que j'aime.

 

L'amour courtois fût ma passion,

 Les neiges d'antan me ravissent,

Je suis fa réincarnation

D'une dame du temps jadis ...

 

Sylvie LELOUEY-JUNG

Couleurs

Bleu, jaune, rouge, vert,

Dans la lumière,

Couleurs d'hier.

L'or mauve du soir,

Des fleurs, un miroir,

Couleur de mémoire.

Tout au fond d'un puits

Noir comme la suie,

Couleur d'aujourd'hui

Parfois quelques trêves,

Des images brèves,

Couleurs de mes rêves.

Reflets cristallins

D'éternels matins,

Couleurs de demain.

Pourrais-je revoir ?

Il suffit d'y croire,

Couleur de l'espoir.

Le jour s'est enfui,

Sans lune qui luit,

Couleur de ma nuit.

Tu es là toujours,

Eclairant mes jours,

Couleur de l'amour.

 

Sylvie LELOUEY-JUNG

DEDICACE

 

Sachez que je dédie ces vers,

Humble florilège, à ma mère

Qui m'a, dès l'aube de ma vie,

Eveillée à la Poésie,

Mais aussi à ce professeur

Dont j'eus la chance et le bonheur

D'être une des jeunes élèves,

A l’inspiration, à mes rêves,

A celui ·qui fut des années

Mon mari que j'ai tant aimé,

A ceux qui hélas ne_ sont plus,

A l'oubli qui n'est pas venus

A ce tendre et nouvel amour

Qui endiamante mes jours,

A mes poèmes devenus

Les enfants que je n'ai pas eus ...

Mais encore à la Providence,

A la flamme de !'Espérance

Qui m'accompagne dans ma nuit ·

Depuis que le jour s'est enfui,

A ces chiens qui guident leur maître;

A la ville qui m'a vue naître, ·

Au café à la chantilly,

Au chocolat ce cher ami ...

Aux poètes, aux musiciens,

A chaque printemps qui revient,

A l'été, à l’or de l'automne,

A l'hiver, au chat qui ronronne,

Aux gens qui lisent des poèmes:

A tous ceux que j'aime et qui m'aiment,

Aux souvenirs que rien n'efface,

A l'avenir, au Temps qui passe ...

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