
Je suis né en 1944 à la Chapelle-Biche Orne dans une famille de petit paysan et j'habite à Vire Calvados.
Après une carrière technique, j'ai commencé à m'intéresser à la poésie et en 2002 j'ai écrit mes premiers poèmes.
En 2011, au départ pour mes descendants, est paru en autoédition " Dis papy raconte nous" (La vie du début à la fin du 20ème siècle).
En 2020 a été édité aux Editions Baudelaire un roman " Des vies des destins."

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claude.leprince123@orange.fr
les poésies de Claude
-Le loup et la cigogne
-Un matin frileux
-Le laboureur et ses enfants
Le laboureur et ses enfants (version 21 ème siècle).
Travailler ce n’est pas la peine
Lorsqu’on n’est pas dans le besoin.
Alors pourquoi ne pas profiter de l’aubaine ?
Aux donneurs de leçons que l’âge a portés loin :
Visitez l’aujourd’hui et tous ces avantages
Masquez le passé un instant,
De trésor il n’est point dedans !
Alors tout à loisir plutôt que vos ouvrages,
Armés d’oisiveté notre meilleur atout
Nous goûtons l’inaction sans jamais voir le bout.
Dans le désœuvrement nous trouvons notre audace
Bien conscient que cela agace.
Et au déclin venu si l’appétit d’argent
Irrite le repos tout en chemin faisant
Les doux enfants vieux sans bagages
Accrochés aux barreaux de leur lugubre cage
Songent à leur père et son trésor ;
Obnubilés par le remords.
Un matin frileux.
Je pleure à l’abri
Du froid qui sévit.
Si des larmes coulent
Ma ferveur roucoule.
Ton visage doux
A rendre jaloux
Une foule d’hommes
Envieux faut voir comme,
S’éclaire un instant
Sous mes yeux errants.
Pareil à l’ondée
Drue et décidée
Pendant que le ciel
Brille en arc en ciel.
Ta grâce réjouie,
Ta classe éblouie
Inondent mes yeux
Séchés et joyeux
De voir une belle
Discrète et réelle
Embraser mes jours
Sans bruit ni discours.
Le loup et la cigogne
Un loup affamé et gourmand
Trop pressé frisa l’agonie.
L’animal par empressement
Crut qu’il allait perdre la vie.
Un os s’était planté au milieu du gosier.
Bien qu’il fût mécréant, il se mit à prier,
Dieu l’exhaussa. Une cigogne
L’aborda avec humour :
Ce n’est rien majesté ! dit-elle sans vergogne,
De mon bec effilé sans clairon ni tambour
Je vais dompter votre calvaire,
Ce poème est inspiré sur sa forme à la fable de La Fontaine " Le loup et la cigogne" mais complétement opposée sur le fond.
Vous ne sentirez rien du tout !
Avec discrétion je préfère
Car j’ai un mari fort jaloux.
A l’abri des regards déracina d’un coup
L’os tout entier sans qu’il n’éclate.
Le loup alors tendit sa patte.