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Ma maitresse d'école.JPG

Une joie mêlée de craintes…

 

 

J’ai dans ma poche,

Un petit bonheur

En forme de cœur

Loin d’être moche !

 

J’ai dans ma tête,

Ce même refrain

Rongeant mes freins…

Qui n’est pas bête !

 

J’ai dans mes yeux,

Au-delà du bleu

Une belle silhouette…

Qui est très chouette !
 

J’ai entre mes doigts,

Soif de la plume

Mots que j’assume…

D’écrire pour moi !

 

J’ai dans mes mains,
De la tendresse
Plein de caresses…
C’est pour demain !

 

J’ai dans mon corps
L’ardeur du sein
La peur du mien…
Qui sonne le cor !

 

J’ai dans mon âme,
Le secret caché
L’idée de voler…
Ce brin de femme !

Dites-moi… docteur,
De quoi je meurs
Pourquoi je pleure
Est-ce un leurre
Ou atout-cœur ?

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Ma Maitresse.                                                               

 

Christian Becquet

 

Dans chacun de nos villages,

S’évertue une belle maitresse.

Souvent dès son jeune âge,

A distribuer de la tendresse.

Prodiguant le gout de l’effort,

Le savoir étant un long sentier.

Puisant dans ses moments forts,

En goûtant la richesse du métier.

 

Certes, il y avait la grammaire,

Et son goût parfois très amer.

Mais avec quelques petites sueurs,

Finalement quel grand bonheur !

 

Toute une vie en maternelle,

A dire et souvent redire,

Cent fois la même ritournelle,

Avec toujours des sourires.

Pourtant, devenus des grands,

 

Nous rêvons encore de sa voix.

Des cris et bruits de nos joies,

Beaux souvenirs d’hier et d’antan.

Petits, nous avions deux classes,

A gauche celle de Papa, il dictait.

 

A droite Maman, elle racontait,

Tous deux avaient de la classe !

 

Pour moi c’était une confusion assurée,

Vivre avec le trouble puéril de l’enfant.

Comment donc devais-je alors l’appeler,

Madame, Maitresse ou encore Maman ?

 

Plus tard devenus des lycéens sans peur,

Mutaient en bons précepteurs-répétiteurs.

Raymond et Annick déclinaient le latin

Thérèse et moi, avec Pythagore sans fin.

Etonné que ce Grec devienne mon copain.

Négligeant ceux qui jouaient dans le jardin,

Mais déjà pressé de les revoir le lendemain.

 

Mais quelle fut chouette notre jeunesse !

Adolescent,
Une joie mêlée de craintes

J’ai dans ma poche,

Un petit bonheur

En forme de cœur

Loin d’être moche !

 

J’ai dans ma tête,

Ce même refrain

Rongeant mes freins…

Qui n’est pas bête !

 

J’ai dans mes yeux,

 Au-delà du bleu

 Une belle silhouette…

Qui est très chouette !
 

 J’ai entre mes doigts,

Soif de la plume

Mots que j’assume…

 D’écrire pour moi !

J’ai dans mes mains,
De la tendresse
Plein de caresses…
C’est pour demain !

 

J’ai dans mon corps
L’ardeur du sien
La peur du mien…
Qui sonne le cor !

 

J’ai dans mon âme,
le secret caché
l’idée de voler…
Ce brin de femme !

 

Dites-moi… docteur,
De quoi je meurs ?
Pourquoi je pleure ?
Est-ce un leurre ?
Ou atout-cœur !      

Peut-on encore rêver Charlie

Peut-on encore rêver…
Peut-on encore rêver…
D’une plus juste société,
Essaimant de la bonté,
Un zeste de fraternité !

Peut-on encore rêver…
D’un monde sans canon,
Ceux que nous les entendons,
Colportés par les ondes,

Là-bas du bout du monde.
D’un monde sans soldat
Ou l’on devine leurs pas,
Se rendant à toutes guerres,
Comme souvent naguère,
Nos pères et aïeux la firent,
Sans même ne rien dire !

Peut-on encore rêver…
D’un sursaut écologique,
D’air et d’eau propres,
Des hommes qui s’impliquent,
Sans clamer des opprobres !

 

Peut-on encore rêver ?

… D’un monde ou les couleurs,

Ou chaque peaux d’humains,
Auraient les mêmes valeurs.
Avec l’envie de tendre sa main,
Pour s’entraider dès demain !

 

Peut-on encore rêver ?
A des grandes religions,
Sans prétendre dominer,
La foi des autres sœurs,
Dans toutes les régions !

 
Peut-on encore rêver ?
De l’Afrique sans colon,
Ou le sable enfin reculerait,
Ou profusion l’eau coulerait,
Des oueds et sous les ponts.

Peut-on encore rêver ?
A des banques sans dessous,
Sans traders qui surjouent,
Qui lapident nos maigres sous…
Affublés dans des graphiques
Pour nous, jamais bénéfiques !

!
Peut-on encore rêver… ?
A un monde sans soldats,
Où l'on devine leurs pas,
Se rendant à la guerre,
Comme souvent naguère,
Nos anciens la firent,
Sans même ne rien dire !
A un monde sans canons.

Chut… nous les entendons,
Là-bas au bout du monde,
Colportés par les ondes ?

Peut-on encore rêver…
A un sursaut écologique,
D’hommes non polluants,
D’air et d’eaux propres,
Sans dispenser l’opprobre,
Même si c’est utopique ?

 

Mais sans doute je rêve Charlie…

Continue donc, je t’en supplie,
De dessiner sur petite ma vie.
Moi qui ne sais pas le faire !!!

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