
Gérard Lagunegrand vous propose ses haïkus:
Et si nous marchions un peu ?
On a beau dire, mais mettre un pied l'un devant l'autre pour marcher ce n'est pas banal… et pourtant c'est normal !
Je sais, moi, quand je bloque, mes pieds sont cloués au sol et je peux me commander, mon cerveau n'obéit pas et je ne décolle pas…
Alors ? malgré mes potions magiques, je dois attendre le retour au presque normal de longues minutes voire plusieurs heures !
Et pour un nouveau départ, je demande assistance : mode d'emploi ;
Ma partenaire est à ma gauche ; je pose ma main gauche sur son épaule droite... les pieds sont prêts à bondir et au top, elle avance son pied droit en même temps que mon pied droit et nous marchons synchro...
L'autre solution : un cachet à dissoudre dans un verre d'eau, qui te booste dans le quart d'heure qui suit… sauf que ça ne marche pas toujours à cent pour cent !! alors je dois me reposer et attendre dans l'allégresse le retour du soleil et du presque normal.
Et puis pour essayer d'aller mieux "Elle" me fait marcher, chez le boulanger, à la poste...tout doucement, car je ne suis pas le seul handicapé ; "Elle" ma petite femme a un genou qui ne suit que par intermittence en lui lançant des signes de douleur à venir.
Un couple, pas tout jeune, bras dessus, bras dessous, lui avec sa canne, très prudent à l'approche des trottoirs et des routes à traverser, en regardant à gauche et à droite (oui un cycliste motorisé a failli me renverser sur la piste piétonne !) Oui c'est un très beau couple dans un paysage de feuilles d'automne, au soleil couchant.
Bref ! et si vous marchiez pour nous accompagner ?
Kerlagu 2021
le temps m'épuise
mes raideurs me font souffrir
Parkinson: halte....
brouhaha sur scène
il n'ose pas le taiseux
bruits en sourdine
partie cette pluie
un peu d'air ensoleillé
prendre des couleurs
je suis appelé
les herbes au fond de l'eau
fête de printemps
Minasoko no
kusa ni yobare nu
haru matsuri
speed knitting Paris
concours de rapidité
sans cupidité
sa barbe pousse
le Père Noël est glabre
l'herbe est tondue
le premier janvier
nuits de vagues rugissantes
baisers enflammés..
la perle de pluie
se balance sur le lys
instants savoureux..
vite ! un bizou
le ciel est somptueux
étoiles de jour
clin d'œil ! des deux yeux..
regards intérieurs feutrés
moments intimes.
Le printemps germe
sur les graines pour oiseaux.
Les moineaux piaillent.
Mal aux guiboles
ce soir et bien d'autres soirs !
on s'y fait ! des fois.
Courir dans les champs
Respirer profondément
Repos mérité.
Au cœur des terres
océan de verdure
vagues à l'âme.
repas partage
lovés au coin des flammes
soirée de rêve..
le rasoir, trêve.
les ciseaux, la tondeuse..
demeurer passif.
un vrai haïku!
je les aime à l'instant.
incandescence..
Bientôt nos haikus
Ici dans le monde du web
Seront déclinés
confabulation:
être femme au foyer
pour se réchauffer.
Hiver vigilant, neige.
Printemps reviens-nous vite
ah ! perce-neige.
ligne d'horizon.
Marcher en équilibre
tout en finesse.
ah! le pot-au-feu
y'en a pas à la maison
Glacé, c'est meilleur !
le ciel la fuite
tel le robinet usé
vive les degrés
vœux d'éternité
fragiles, sans lendemain
le soleil surgit.
Matin transparent
mystère sans nuage
ténèbres blanche

matin transparent
Mystère sans nuage
le soleil surgit
Q.Q.O.Q.C.
démons de la jalousie
Soupçons injuste.
Respirer, flâner
repos de notre âme
Engourdissements
canard en gelée
trop éloignées les steppes
repas de choix
heureuse journée
la pluie est annoncée
le ciel est triste
chaud dans ton châle
la neige virevolte
le feu crépite
lire dans ses yeux
le soleil qui m'éblouit
donne des frissons..
marche forcée
sentiers, forêt, chênaie
vers l'éternité
repas de fête
haïku de circonstances
saveurs grillées
oui, sans le rire
et même sans pleurnicher
je ris de rigoler..
parler à mi-mots
faire la sourde oreille.
bonheur tranquille...
voler la lune ?
tu me donnes des ailes ?
la peur du risque..
ce matin jardin
dans la ville près d'ici
si accueillant, si chou...
cat
chat sentinelle
la nature s'éveille
leçon vivante..
marchons ensemble
la vie est une œuvre d'art
ma main dans ta main...
vent de révolte,
vent de mer inlassable,
insaisissable...
Année de rêve
les couleurs de l'arc-en-ciel
prisme du bonheur.
secrets, silences
ma plume ne crisse pas
microscopique!


Grimoire
les textes de Gérard:
-Le soleil se cache
-Te regarder
-Tu bouines
- Ce sera bien
- Mes arbres
- Toi mon pas
- T'écouter
- Histoire d'épaule
-Les petits coins perdus
-Pour toi
-Le son des mots
-Croque mots
-Salut mon ami
-Aux aguets
-Pour toi
-Je cherche , je trouve
On attend !
C’est la période ou les ennuis tombent sur nous, sur moi !
Et tout va mal, moral santé, tout va de guingois
je m’inquiète pour ma petite femme qui se fait trop de souci
et je me demande ce que j’ai pu faire au Bon Dieu, ou à
d’autres Dieux, pour qu’autant de médecins s’inquiètent pour moi,
avec l’avantage de lire et de comprendre que mes analyses sont
à prendre en charge sérieusement.
J’en ai vu d’autres dans ma vie et je m’en suis sorti avec le sourire.
Ce qui me gêne le plus, c’est le médecin qui me recommande
de ne plus faire de gym, et que mes séances de Kiné doivent être légères
alors je me dis que ce doit être plus grave que je ne le pense.
Mais je sens le poids sur les épaules, les attentes interminables
qui minent l’esprit et le moral , mais je suis assez fataliste en fait
mon moral est au beau fixe, je ne dis pas que je ne pense pas,
Je suis conscient, et j’écoute avec ravissement les commentaires
des uns et des autres par rapport avec mes nouveaux maux.
Ils font des grimaces et la moue, quand on parle d’aorte,
mais soulignent avec aplomb : »j’ai un copain qui a été opéré
et tout va bien » Halte, je n’en suis pas à l’opération ,
je n’en suis qu’à l’inquisition .
Je m’inquiète plus pour ma petite femme et je dis que le beau temps
viendra après le mauvais temps et vive la vie. Sourions.
J’ai tout mon temps...soyons patients...on attend..
Un dimanche après midi le 20 08 7017
chez Jean-Yves et Annie, nos amis
nous arrivions sous un soleil de plomb
l’accueil est chaleureux, Annick et Annie discutent
Patricia commente Jean -Yves et moi, bien élevés, écoutons…
Qui veut une glace demande Annie ? combien de boules ? 3 plus une ?
Parfums : framboise ,mangue fruits de la passion
Caramel ou menthe avec petits biscuits breton ?
Tout est délicieux ;la bonne humeur est à la une
Sourires, clins d’œil, rigolades, on parle passion :
L’osier, les paniers, les tresses d’ oignons
Bref ,tout est bien !quand tout à coup le téléphone sonne
Annick décroche et Jean-Yves lui souffle «c’est ta mère… »
Non chuchott e-elle, c’est celui qui a commandé
Des pommes de terre et ne donne pas de nouvelles
Depuis une semaine…Allo ?allo ? quoi ? vous venez dans dix minutes ?
Non non pas avant une heure…quoi, non une heure !!
Nos amis sont à table…mais que vouliez –vous ?
Je ne sais pas répond l’acheteur du bout du fil,
Mais vous avez des carottes ,Comment tonitronne Annie ?vous ne savez pas ?
Non et non il n’ya pas de carottes, mais vous ne vous souvenez pas ?
Bon j’arrive dans dix minutes…..
Hum ..je vous dis dans une heure, il faut trier..vous verrez avec mon mari..
Annie, raccroche bien remontée et nous dit :
Il avait commandé mais ne se souvenait pas de ce qu’il voulait.
Bon finissons nos glaces car le café est servi
De très belles petites cuillères originales appartenant à Céline sont sur la table..
Je les admirais et je dis à Annie « il n’y aura peut-être pas le compte
Quand nous repartirons… ». « ah ben non s’esclaffa Annie »
Je plaisantais bien sûr…et puis on se propose un tour de serre
Tous partants, tomates- cerises, melons, aubergines ,poussent et s’éclatent
Mais il ne faut plus arroser car les melons deviennent eau..
Un petit tour du champ de potirons se trouvent sous nos bras et repartons bien chargé
après avoir aidé Annie à tresser quelques oignons…1,480 kg….
Je pars en voiture, je ne peux plus marcher
Merci Annie pour ton soutien tout à l’heure
Et je sais que les patates sont dans le camion du téléphoneur
Et que Jean-Yves s’en tire très bien..
Cette histoire est vécue et a une suite « à couteaux tirés »
Merci de ce moment privilégié de détente
A bientôt Kénavo Gérard dit Kerlagu
Le son des mots
Vous utilisez vos mots pour soulager vos maux?
Partagez les écrits, en prose, en vers et contre tout !
La musique donne des ailes à mes mots ;
les mots virevoltent dans ma tête, tous !
Et s’ils étaient des paquebots ?
Ils attendraient le royaume des mots
et m’emporteraient vers ces lointains rivages,
pour croquer la fève dans la galette !
Mais oublions nos maux, et pensons aux mots
que l’on va se dire, écrire, l’envie de vivre ;
la vie c’est le bonheur de se lire, d’entendre
le timbre de ton rire, le son de ta voix !
Clémence du temps, vaquons et continuons
d’aller et venir, car on peut se dire en rentrant
rien ne sera plus comme avant si on sait voir
la beauté des choses, la bonté des gens .
Le présent sera nouveau, sans le savoir !
Mais rien ne m’oblige à vivre en ermite
mon humour est aux aguets, récoltons
ce que nous pouvons , sortons des sentiers battus ;
exprimons nos ressentis, nos idées et en avant la musique !
L’art de produire des sons,
Kerlagu 2022
Croque mots.
J'apprécie les mots
Quel plaisir
de déguster les mots,
les avoir bJien en bouche,
les mâcher,
les mâchonner,
les machouiller,
les mordiller,
les mastiquer,
avec une extrême gourmandise, en savourant
le jus des mots.
hum! quel délice...
essayez et remâchez...
et, en toute simplicité, je rayonne intérieurement
tout en étant "lumineux" extérieurement !
Kerlagu 2/2022
Salut mon Ami
Tout est fou
tout est superbe, loin de tout,
23degrés, tout baigne, c’est chouette ;
mais ici , c’est ailleurs,
je reste, c’est meilleur !
Mais je reviens demain !
Ce soir, tard, le soleil a sommeil
la lune plume les nuages, page à page
tout est dans l’air du temps !
Il suffit de se taire
et prendre le temps de plaire
au bon moment, au printemps,
Mais crois moi ,si le temps passe
laisse le partir où il veut
ce qu’il écrit tu l’effaces
et tu gardes ce que tu veux
Alors tu vas ? Tu vas bien ?
Sourire ,aller de l’avant
contre le vent, çà fait toujours du bien,
Je reprends ma plume ce soir
à ma table, tranquillement
de retour d’un we pascal en chantant
à bientôt,,,
Kerlagu 2023/03/10h3O
Aux aguets
Non, je ne rêve pas, c’est bien toi !
Je te devine dans le halo du bois,
et je vole à ta rencontre pour cligner des yeux,
te regarder, et partager ce moment privilégié !
Oui , toi aussi, tu voles vers moi , et quand je dis voler,
c’est planer, comme plane notre Amour entre nous ;
le feu qui se consomme en moi est comme une larme
de bonheur, qui éclaire ma flamme,
nous sommes un couple parfaits !beaux, à nos yeux ;
et crois bien que nous sommes unis, tous les deux,
sous le ciel bleu qui donne envie de marcher,
de continuer de partager, sans cesser de nous aimer.
OUI c’était un très beau rêve : je marchais
dans notre petit chemin, quand sautant
de branche ,en branche des écureuils jouaient,
se cachaient, comme nous, et se partageaient *
des noisettes et faisaient bruisser les feuilles
pour appeler...Alors, qui copie ? Serait-ce nous
ou bien ces petits « jaquets »qui ne se laissent
jamais attraper et qui ont le signe de la prévoyance ?
Bref ! Un couple heureux , voyageur et fier
de se retrouver en haut de l’arbre ;.
Mais vivons et redescendons les pieds sur terre ;
je suis là, avec toi, pour la vie, je t’aime et je te le redis
mais j’ai envie de te faire un feu d’artifice pour te plaire
au petit matin, le midi et à la tombée de la nuit !
Je te serre dans mes flammes pour t’embrasser…
je t’aime et toi ? Oui ,toi! réponds moi, je t ‘Renlace.
Kerlagu 2022 /12
Pour TOI, que j’aime (souvenirs)
Bonsoir de loin, mon Amour, ce soir je suis fatigué
je suis allé chez nos amis, de la forêt, mais
j’ai tout refusé, l’apéro et le dîner,,,
ils n’apprécient pas, mais je préfère t’écrire,
Je rentre jeudi soir et je quitterai mon bureau
sans regret, mais bien sûr j’y retournerai,
C’est triste dans cette pièce, je suis seul avec la télé
Merci pour ton coup de fil ce matin, je m’y attendais
j’avais pourtant prévu de partir au boulot,
Tu me manques, et je me demande encore
comment vivrions nous l’un sans l’autre !
Ah, le vent se calme, il fait lourd et chaud
(ce sont les grandes marées, passage du Groix sur la 5)
Mon repas du soir ? Le reste de pot au feu,
la viande est ferme, elle te colle aux dents !
Mais le temps ne passe pas vite, c’est vraiment curieux
j’ai l’impression que les horloges ne font pas leur travail,
Bon, je vais aller me reposer et te souhaiter bonne nuit,
te clamer mon Amour, te dire encore que je t’aime,
que je ne me lasserai jamais de te le dire et redire
et te le prouver, et plus , alors tiens bon, j’arrive !
Kerlagu 2022
Je cherche et je trouve !
Je rêve ? Je crois rêver !!!
Des regards me transpercent, des curieux ?
Je marche, mais mes pieds s’embrouillent,
se cherchent, se posent, se tourtouillent !
on me différencie ? on me catalogue, je suis jugé !
Je médite ; Je ferme les yeux !
Un sentiment de révolte, d’impuissance m’envahit ;
oui, je piétine, je chaloupe, je piaffe d’impatience,
mais pas de joie, je marche, mal, mais je marche encore !
Alors un pied se décolle et avec l’aide de ma Chérie
nous esquissons, l’un contre l’autre, un pas de deux,
sur l’air de la suite en ré de J-S BACH, en parfait accord !
Parkinson en moi, invisible, impalpable, sans conscience,
me donne la volonté d’ouvrir les pages d’un ciel bleu,
avec courage et bienveillance, à grands pas !
je ne suis pas malade, je rêve de poésie, de voler,
de courir avec les feuilles d’automne dans les bois
alors , je cherche et je vais trouver !
Mais la vérité est dans le quotidien ;
toutes les 2 H 1/2 ,8 fois par jour il faut avaler des potions
qui nous détraquent le reste de notre corps sain,
et que nous ingurgitons avec passion !
Souvent un clin d’ oeil à mon Amour calme les douleurs
et je repars cahin-caha vers un moment de bonheur,
Kerlagu nov 2022 4h53
Tu bouines ?
Oui je bouine, je cherche, je pose, je dépose, je repose
"ON" me regarde avec un œil bienveillant,
avec délicatesse et je sens qu'elle ose
me demander "tu fais quoi ?" en riant..
Des gestes de tous les jours,
des écrits, des rangements, sans détours.
Tiens ces livres je les garde, ceux-là je les donne,
puis ,non , je les stocke, il y a maldonne.
Alors le rangement est fait , bien classé !!!
Oh bien sûr ,je vais le reprendre ,l'ordonner.
Les tiroirs débordent, il faudrait les vider
dans un autre ! oui mais où le trouver?
Ce besoin de garder, de conserver, de toucher
est bien en nous! oui gardons les papiers,
on retrouve des photos , des souvenirs, des mots,
des adresses, des reliques...on rêve, on revit
les voyages , les rencontres, on réfléchit
et au-delà du réel, on parle de nos maux.
Bref, un plaisir partagé, lecture et jeux
de réflexion, de stratégie ou mieux!...
Un regard, l'œil coquin, un baiser
une caresse, un sourire, je suis piégé
je rebouine encore et son regard protecteur
et merveilleux m'encourage, je n'ai pas peur.
Kerlagu février 2020
Te regarder, même les yeux fermés
Tes prunelles sont mes miroirs d’ Amour
Dés que ton regard plonge dans le mien,
Je deviens ton esclave pour toujours.
Tes lèvres sont par enchantement le tremplin
De ma vie, et je m’ accroche à ton sourire,
A tes yeux de jade , vert comme les rives
Qui font exploser mon cœur et mon esprit,
Pour te sentir contre moi, je l’ai bien compris !
Et, toujours attentif à ta façon d’agir
Qui m’ emportera vers des endroits secrets
Pour que , tous les deux , nous puissions sans rougir
Nous enlacer, et, les yeux fermés, échanger un long baiser…
Alors, chaque jour un sourire t’ éclairera
Et je te dirai : vite ! viens dans mes bras…
Kerlagu
LE SOLEIL SE CACHE
il a raison de ne pas nous brûler
il fait vraiment chaud et lourd
Les petits pois? oui nous avons épluché
environ quatre kilos de merveilleuses
petites boules toutes fraîche, avec plaisir et bonheur
et je constate que ce bonheur nous invite à partager
les jeux dans l'herbe, danser ou de faire l'acroba
Un dimanche après midi le 20 08 2017
chez Jean-Yves et Annie, nos amis
nous arrivions sous un soleil de plomb
l’accueil est chaleureux, Annick et Annie discutent
Patricia commente Jean -Yves et moi, bien élevés, écoutons…
Qui veut une glace demande Annie ? combien de boules ? 3 plus une ?
Parfums : framboise ,mangue fruits de la passion
Caramel ou menthe avec petits biscuits breton ?
Tout est délicieux ;la bonne humeur est à la une
Sourires, clins d’œil, rigolades, on parle passion :
L’osier, les paniers, les tresses d’ oignons
Bref ,tout est bien !quand tout à coup le téléphone sonne
Annick décroche et Jean-Yves lui souffle «c’est ta mère… »
Non chuchott e-elle, c’est celui qui a commandé
Des pommes de terre et ne donne pas de nouvelles
Depuis une semaine…Allo ?allo ? quoi ? vous venez dans dix minutes ?
Non non pas avant une heure…quoi, non une heure !!
Nos amis sont à table…mais que vouliez –vous ?
Je ne sais pas répond l’acheteur du bout du fil,
Mais vous avez des carottes ,Comment tonitronne Annie ?vous ne savez pas ?
Non et non il n’ya pas de carottes, mais vous ne vous souvenez pas ?
Bon j’arrive dans dix minutes…..
Hum ..je vous dis dans une heure, il faut trier..vous verrez avec mon mari..
Annie, raccroche bien remontée et nous dit :
Il avait commandé mais ne se souvenait pas de ce qu’il voulait.
Bon finissons nos glaces car le café est servi
De très belles petites cuillères originales appartenant à Céline sont sur la table..
Je les admirais et je dis à Annie « il n’y aura peut-être pas le compte
Quand nous repartirons… ». « ah ben non s’esclaffa Annie »
Je plaisantais bien sûr…et puis on se propose un tour de serre
Tous partants, tomates- cerises, melons, aubergines ,poussent et s’éclatent
Mais il ne faut plus arroser car les melons deviennent eau..
Un petit tour du champ de potirons se trouvent sous nos bras et repartons bien chargé
après avoir aidé Annie à tresser quelques oignons…1,480 kg….
Je pars en voiture, je ne peux plus marcher
Merci Annie pour ton soutien tout à l’heure
Et je sais que les patates sont dans le camion du téléphoneur
Et que Jean-Yves s’en tire très bien..
Cette histoire est vécue et a une suite « à couteaux tirés »
Merci de ce moment privilégié de détente
A bientôt Kénavo Gérard dit Kerlagu
Te regarder, même les yeux fermés
Tes prunelles sont mes miroirs d’ Amour
Dés que ton regard plonge dans le mien,
Je deviens ton esclave pour toujours.
Tes lèvres sont par enchantement le tremplin
De ma vie, et je m’ accroche à ton sourire,
A tes yeux de jade , vert comme les rives
Qui font exploser mon cœur et mon esprit,
Pour te sentir contre moi, je l’ai bien compris !
Et, toujours attentif à ta façon d’agir
Qui m’ emportera vers des endroits secrets
Pour que , tous les deux , nous puissions sans rougir
Nous enlacer, et, les yeux fermés, échanger un long baiser…
Alors, chaque jour un sourire t’ éclairera
Et je te dirai : vite ! viens dans mes bras…
Kerlagu
LE SOLEIL SE CACHE
il a raison de ne pas nous brûler
il fait vraiment chaud et lourd
Les petits pois? oui nous avons épluché
environ quatre kilos de merveilleuses
petites boules toutes fraîche, avec plaisir et bonheur
et je constate que ce bonheur nous invite à partager
les jeux dans l'herbe, danser ou de faire l'acrobate
Alors ceci est un mystère, et je maintiens que
quand on est heureux, le mal s'éloigne
et nous laisse le temps pour respirer,
certes, lentement, mais avec assez de force et de joie;
jouons à saute-moutons et galipettes en nous faisant du cinéma
Moi ?
je vais continuer mon ouvrage au point de croix,
en méditant, et en regardant avec avidité ma petite femme ,
se hâter lentement. kerlagu 2023
Tu bouines ?
Oui je bouine, je cherche, je pose, je dépose, je repose
"ON" me regarde avec un œil bienveillant,
avec délicatesse et je sens qu'elle ose
me demander "tu fais quoi ?" en riant..
Des gestes de tous les jours,
des écrits, des rangements, sans détours.
Tiens ces livres je les garde, ceux-là je les donne,
puis ,non , je les stocke, il y a maldonne.
Alors le rangement est fait , bien classé !!!
Oh bien sûr ,je vais le reprendre ,l'ordonner.
Les tiroirs débordent, il faudrait les vider
dans un autre ! oui mais où le trouver?
Ce besoin de garder, de conserver, de toucher
est bien en nous! oui gardons les papiers,
on retrouve des photos , des souvenirs, des mots,
des adresses, des reliques...on rêve, on revit
les voyages , les rencontres, on réfléchit
et au-delà du réel, on parle de nos maux.
Bref, un plaisir partagé, lecture et jeux
de réflexion, de stratégie ou mieux!...
Un regard, l'œil coquin, un baiser
une caresse, un sourire, je suis piégé
je rebouine encore et son regard protecteur
et merveilleux m'encourage, je n'ai pas peur.
Kerlagu février 2020
On attend !
C’est la période ou les ennuis tombent sur nous, sur moi !
Et tout va mal, moral santé, tout va de guingois
je m’inquiète pour ma petite femme qui se fait trop de souci
et je me demande ce que j’ai pu faire au Bon Dieu, ou à
d’autres Dieux, pour qu’autant de médecins s’inquiètent pour moi,
avec l’avantage de lire et de comprendre que mes analyses sont
à prendre en charge sérieusement.
J’en ai vu d’autres dans ma vie et je m’en suis sorti avec le sourire.
Ce qui me gêne le plus, c’est le médecin qui me recommande
de ne plus faire de gym, et que mes séances de Kiné doivent être légères
alors je me dis que ce doit être plus grave que je ne le pense.
Mais je sens le poids sur les épaules, les attentes interminables
qui minent l’esprit et le moral , mais je suis assez fataliste en fait
mon moral est au beau fixe, je ne dis pas que je ne pense pas,
Je suis conscient, et j’écoute avec ravissement les commentaires
des uns et des autres par rapport avec mes nouveaux maux.
Ils font des grimaces et la moue, quand on parle d’aorte,
mais soulignent avec aplomb : »j’ai un copain qui a été opéré
et tout va bien » Halte, je n’en suis pas à l’opération ,
je n’en suis qu’à l’inquisition .
Je m’inquiète plus pour ma petite femme et je dis que le beau temps
viendra après le mauvais temps et vive la vie. Sourions.
J’ai tout mon temps...soyons patients...on attend..
KERLAGU 15H 38 MARDI DEC 2022