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les poèmes de Chantal

Aux premiers rayons du soleil…

 

Comme la nature se réveille,

A l’arrivée des rayons du soleil !

Les couleurs de la vie se mélangent

En une simple harmonie que rien ne dérange.

 

Dans un dédale d’herbes et de primevères

Aux couleurs si fraîchement chatoyantes,

Mes yeux s’émerveillent tant elles sont différentes.

La beauté qui les entoure enivre l’air.

 

La palette de toutes ces couleurs appelle la vie

Où tout se mélange avec harmonie :

Le bleu du ciel est alors présent,

Même si sur le pinceau, il y a un peu de blanc !

 

Le camélia s’engorge de rouge vermeil.

Le jaune des jonquilles rappelle le soleil.

Le muscari, si bleu sur la palette, la réveille.

Les trois couleurs presque primaires m’émerveillent.

 

Le noir n’a pas sa place dans cette harmonie !

Ma palette est prête pour que tout soit réuni.

Pas besoin d’eau pour nettoyer mes pinceaux.

Le temps où elle sera nécessaire arrivera bien trop tôt !

 

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Pas de place à la violence

 

La caresse d’une brise légère sur les arbres

Fait frétiller les feuilles dans une danse sensuelle.

Lorsque le vent frappe d’une violence macabre,

Les arbres se rompent comme des simples mortels.

 

La souplesse et la volupté d’un corps de femme

Ne déroge pas à la sensibilité.

 


La robustesse de l’homme doit la respecter.

Violence et amour n’ont pas de compatibilité.

 

L’embrasement de deux être dénudée,

En proie à l’envie de partager

Des instants de caresses et de sensualité,

Comme ces feuilles par la brise légère effleurées.

Toi ma Mia

 

Elle est là, mais ne peut parler.

Dans mes bras avec tant de complicité.

S’abandonnant sans crainte ni peur.

Son ronronnement rempli mon cœur.

 

Sa petite patte blanche caresse mon visage

Pour me protéger de tout mauvais présage.

Si proche, si à l’écoute, si bienveillante,

D’une infime tendresse et si présente.

 

Je l’ai nourri comme une mère,

Biberonné, câliné ce petit être cher.

Je l’ai soigné, dorloté comme cet enfant

Que je n’ai pas eu malheureusement.

 

Elle me le rend bien et sans cesse.

Toujours présente lorsque je doute.

Le réconfort me vient quand j’écoute

Battre son cœur, avec ma main qui la caresse.

 

Son ronronnement suit une si douce cadence.

Ce n’est qu’une petite chatte mais au grand cœur.

Parfois si seule, elle me donne tant de bonheur,

De complicité, de tendresse et de connivence.

 

Une âme peut avoir plusieurs apparences.

Un être humain, un animal, quelle différence ?

Un chat comprend ce que vous ressentez

Lisant dans les yeux de ses maitres tant aimés.

Être mère

 

Je n’ai jamais été mère,

Ce qui me laisse un goût amer.

Je ne sais pas ce que c’est d’être parent,

Entendre une voix m’appeler « maman ».

 

J’ai eu la chance d’avoir une mère,

Dans mon enfance près d’un père.

Comment comprendre l’instinct maternel

Qui comble une vie même éternelle ?

 

A chaque faux pas, à chaque peine,

Une mère est là pour rendre plus sereine.

Le cœur d’une mère vibre sans cesse,

Dans la peur, la joie ou la tristesse.

 

Que cela est beau et fort d’être mère.

Que cela est fragile d’être maman.

Porter et mettre au monde un enfant

En donnant le meilleur de son être.

 

Mais j’ai la chance d’avoir une mère.

Qui m’a accompagnée auprès d’un père

Même si celui-ci nous a quittés trop tôt,

Elle a continué son rôle en solo.

 

Je n’ai pas eu la chance d’être parent

Mais j’ai la chance de t’avoir toi maman.

L’enfant et la plume

 

Par ce magnifique jour printanier,

Un enfant décide d’aller gambader,

Prenant ses plus beaux crayons et papiers

Pour dessiner les nuages qui l’ont toujours inspiré.

 

Les arbres et arbustes s’engorgent de soleil

Les fleurs même précoces l’émerveillent.

Il court à travers les hautes herbes et rivières

Puis s’assoit près d’un arbre dans la clairière.

 

Soudain, il voit une plume dans le vent virevolter.

Il est fasciné par sa finesse et sa beauté.

Prenant une feuille blanche et ses crayons,

Il abandonne l’idée des nuages à l’horizon.

 

Il observe la plume et ses barbes poétiques.

Que celles-ci lui paraissent bien atypiques !

Le vent, se levant à nouveau,

Emporte la captivante plume d’oiseau.

 

L’enfant la regarde au loin s’en aller

Près des nuages qu’il devait dessiner.

Alors, il saisit ses crayons colorés,

Inspiré de la plume, par le vent, envolée.

L’envol d’un Amour

 

Il fut de toutes les époques

de ces instants privilégiés

dont certains, aujourd’hui, se moquent

et pour qui j’ai de la pitié.

 

Début ou fin d’un millénaire,

qu’importe, car le temps qui court

offre  un nouvel itinéraire

sur la route de nos séjours.

 

Le chemin de l’homme est mystère,

qui sait ce que sera demain ?

Nous ne sommes que locataires

dans le temps, d’un bout de terrain.

 

La vie trace, telle une flèche

dans le cosmos notre destin :

la crèche annonçant la calèche,

nous écrivons chaque matin

 

une page de notre histoire

où le soleil et les nuages

livrent un combat aléatoire

dont nous ignorons les rouages.

 

Devant la Vie je me prosterne,

car l’atome ne fait pas tout !

On se confond en balivernes

en prétendant expliquer tout

 

car le bonheur çà se construit,

que ce soit chez vous ou chez nous.

Un jour il portera ce fruit

et nous pourrons sur nos genoux

 

bercer votre progéniture

que la vie vous proposera

comme une belle signature

à vos doux et tendres ébats…

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