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« Toute petite, elle rêvait des poèmes dans sa tête.

Puis un jour, ce fut l’évidence, écrire pour vivre, pour ne plus souffrir, pour exprimer, pour désirer, pour crier.

L’écriture, pour elle, fut un souffle de vie, parfois ses cris, parfois ses maux, parfois aussi son cœur à genoux.

Toute petite, elle rêvait de faire danser les émotions dans les mots, d’écrire, pour se grandir.

Déjà la tête dans les ,usages, et les mots dans chaque recoin de son cœur. »

Auteure du récit poétique : Elle était cette fille-là

Créatrice de la maison d’éditions : Éditions Nuages de Lait

Site : editionsnuagesdelait.fr

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J’ai mal au coeur.

Mon corps souffre de ces rancœurs.

De notre histoire impossible.

J’essaye de te dire l’indicible.

Tout lâche même mon corps.

Mes chagrins respirent ta petite mort.

De toi, je ne peux me défaire.

Ces espoirs vains.

Ces miettes de rien.

Me donnent l’envie de disparaître.

Les larmes sont tapis. Juste ici

Prête à éclore.

Quand j’aimerais que sonne ma mort.

Je me raccroche à mes regrets.

Je rêve encore de tout ce que l’on était.

Quand chaque instant tu crevais de ne pas m’avoir.

Quand tu voulais tout me faire croire.

Juste pour me retenir.

Juste pour me sentir vivre.

Ou est ma place dans ce fracas ?

Ou sont mes pas ?

Si on ne marche plus dans la même direction.

Que faire de cette passion ?

Qui s’éteint.

Quand je voudrais que tu sois mon chemin.

Mon corps hurle la douleur de t’aimer.

Je suis détruite.

D’avoir un jour goûté à tes baisers.

Mes larmes coulent sur la rosée.

Du petit matin.

Ou les chagrins.

Viennent se loger dans mon corps épuisé.

De toujours trop espérer.

D’avoir voulu être ta préférée.

L’unique amour de ta vie.

Celle que tu aurais suivi dans sa folie.

Enchaîne-moi.

Avant qu’il ne soit trop tard.

Avant que pour la toute dernière fois je ne te dises : « Je pars ».

Je voudrais te dire suis-moi, quitte tout pour moi.

Mais les mots me manquent.

J’ai un poignard dans la gorge.

C’est tout mon corps et mon cœur que tu egorges.

De ton amour interdit

De ton amour impossible.

De ces mots indicibles.

Que tu ne prononces pas car ce serait la fin.

De ce très long chagrin, qui ne mène à rien.

J’aurais vraiment voulu être l’amour de ta vie.

Mais je suis le cri de tes silences, de tes errances.

Mais je suis le bruit de tes absences, de tes défaillances.

Je voudrais que tu me retiennes.

Je voudrais que tu reviennes.

Comme avant.

Quand j’étais dans chacun de tes moments.

Quand pour moi, tu avais le temps.

Mais je reste interdite devant toi.

Toi qui a toujours été mon roi.

Toi qui m’as mise à genoux.

Devant nous. Toi mon garde fou.

Toi mon loup. Toi mon tout.

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