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les poésies d'Hélène:
- Animal
- A la lune
- A l'envers de mon cœur

Hélène HERY, qui suis-je ?

 

Je suis mille et une femmes

Mais ma passion est unique

La poésie un tantinet érotique

 

Je suis une femme qui aime rêver

Avec ma plume qui murmure

Et mes mots qui susurrent

 

Je suis une femme qui aime vibrer

Dans ce transport de sentiments

Tout me paraît incandescent

 

Je suis une femme qui aime sublimer

Libérée du poids du réel

Pour me faire pousser des ailes

et la nuit tombe Ô

sur mon cœur à peine éclos

le corps un peu chaud

le tapis de roses

des amants tapis, osmose

se dérobe à l’aube

au creux de la lune

douce, lovée dans ses dunes

mes rêves s’embrument

A la lune

 

 

Il faut que je trouve un petit amour, l'air de rien

L'air de ne pas y toucher, un baiser sur tes reins

Je nourris des idées saugrenues sur notre entrevue

Entrevoir nos deux petits corps fragiles et nus

 

J'imagine combien il est tendre de t'embrasser

Dans l'embrasure, sans embarras, je m'y suis osée

La bouche rougie de désir, une fraise en guise de lèvres

A ta guise, mon ami, je me ferai mièvre

 

A la lune rousse, je verrai ta frimousse

A la lune bleue, je dévor'ai tes yeux

A la lune belle, je serai demoiselle

 

Des collines se dessinent doucement sur ta peau

Mes mots doux se cramponnent à ton souffle chaud

Ton regard encourage mon corps volubile

A danser un corps à corps subtil

 

A regarder la lune, je repense à ce tango

Tangue, tangue, mon amour, vient me retrouver bientôt

L'eau a coulé depuis, je rêve de ta tiédeur

Au creux de mon ventre, au sein de ma douceur

 

A la lune rousse, je verrai ta frimousse

A la lune bleue, je dévor'ai tes yeux

A la lune belle, je serai demoiselle

A l’envers de mon cœur à l’envers…

 

 

Une maille de mon cœur à l’envers à la place d’une maille à l’endroit

Le ventricule gauche qui penche à droite, vraiment maladroit

Tu m’étonnes, que j’aime bizarre, que j’aime drôle, que j’aime à l’envers

Tu m’étonnes, que j’aime drôle, que j’aime bizarre, que j’aime tes travers

 

 

A l’envers de mon cœur à l’envers, y a de la place pour toi,

A l’endroit de mon cœur de travers, y a de la place pour un autre

 

 

L’oreillette affolée, affolante, dans la foulée, engloutit et crache

Elle commande toute cette armée rouge et trash

Tu m’étonnes, que j’aime violent, que j’aime tonnerre, que j’aime à l’envers

Tu m’étonnes, que j’aime tonnerre, que j’aime violent, que j’aime tes travers

 

 

La caresse de la chaleur sanguine, tout au long de mon corps allongé, tout rond

Le cœur à l’horizontale cherche tes oraisons, et ta déraison

Tu m’étonnes, que j’aime doux, que j’aime ivresse, que j’aime à l’envers

Tu m’étonnes, que j’aime ivresse, que j’aime doux, que j’aime tes travers

 

 

A l’envers de mon cœur à l’envers, y a de la place pour toi,

A l’endroit de mon cœur de travers, y a de la place pour un autre…

Animal

 

 

Animal j’étais, animal je redeviendrai

Libre, loin de ce monde où les arbres sont carrés

Où tu marches courbé, rivé sur ton phone

J’ai bien peur qu’à la fin, le robot remplace l’homme

 

Je t’en prie, relève-toi

Et arrête de filer droit

Sors ton cri primal, animal

 

Animal j’étais, animal je redeviendrai

Sauvage, dans mon petit coin de nature préservée

De la main de l’Homme, là renaît l’horizon

En toute saison, je retrouve ma maison

 

Je t’en prie, rejoins-moi

Entreméli-mêlons nos voix

Sors ton cri primal, animal

 

Animal j’étais, animal je redeviendrai

Vivant, les matières en fusion dedans, ancré

A la terre nourricière, Ô terre mère

Le volcan se réveille au printemps et j’espère

 

Entendre mille et un cri primaux

Le réveil des animaux

Libres, sauvages, vivants tout bientôt

 

 

 

Hélène HERY – 15.03.25

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