les amours interdits
Claire, presque nue.
Seulement d'une nuisette vêtue,
Suggestif modeste bout de tissu,
Presque une excuse à une nudité,
Sortant d'une douche encore mouillée,
Tu arbores une sérénité,
Fausse désinvolture à t'afficher
Devant un regard flou presque étranger,
Silencieux, brouillé et si perturbé.
Pourtant, indifférent, il se voudrait,
Dessinant ce que les dix doigts frustrés
Enfouissent loin dans un silence ébranlé.
C'est une belle torture infligée,
Insidieuse à ces yeux embarrassés.
Il y luit malgré tout, une pensée,
Coquine, quand ce tissu si léger,
Épouse un si séduisant modelé.
De cet effet, tu n'es indifférente,
Provocation consciente et inconsciente
Qui n'appelle aucun licencieux effet.
Et pourtant, comment donc de perturbé,
Peut-on paraître toujours insensible ?
Il ou elle reste encore impassible
Craignant une bévue de l'émotion
Ruinant une ambiguë situation.
Tu réussis à provoquer le frisson
À perturber un regard polisson
Et bien plus, certaine de tes attraits,
Sur un temps arbitraire qui se tait.