Mon inconnue.
Je n'étais pas très bien, un peu chagrin,
Un peu trop ivre pour être serein.
Je ne sais plus où je t'ai rencontré,
Ici, ailleurs ! Je ne sais où j'étais
Mais tu m'as enserré dans tes grands bras,
Et mes soucis se sont tus cette fois.
Puis, tu as disparu sans au revoir,
Seul ton parfum envoûtait la nuit noire.
Mes souvenirs balbutiaient des mots gris :
« Mais ma muse donc, où es-tu partie ? »
Il ne reste que ce triste refrain,
Qui se dissout en larme de chagrin.
Tu as fait d'une nuit noire un espoir,
D'une nuit d'ivresse un matin moins noir.
Tu as pris un inconnu dans tes bras
Quand mes lendemains étaient au plus bas,
Tu m'as offert tes charmes, sans rien dire,
Je ne demandais rien, j'eus ton sourire.
Beaucoup diront, qu'un rêve, tu n'étais
Je sais, qu'une fille bien, tu étais.
Mais inconnue où es-tu donc partie ?
Mon regard se perd par où tu as fui.
Il ne reste que ce triste refrain,
Qui se dissout en larme de chagrin.